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Cliquez ici pour accepter – mais qu'acceptez-vous au juste?

Vous arrive-t-il souvent de répondre à des questionnaires ou de vous abonner à des applis qui recueillent de l'information au sujet de vos habitudes de vie? Si c'est le cas, vous avez probablement cliqué sur un bouton « Accepter » sans vraiment prendre le temps de lire ce à quoi vous vous engagiez — et vous n'êtes pas seul.

Cliquez ici pour accepter – mais qu'acceptez-vous au juste?

Combien de gens peuvent affirmer avoir pris connaissance des modalités avant de s'abonner à ce type d'applications? Pratiquement personne, comme l'indique une étude révélant que plus de 90 % des gens acceptent les modalités d'un contrat d'abonnement sans jamais les lire[1].

Même si les bienfaits des innovations technologiques sont évidents — et souvent obtenus sous forme de gratification instantanée — on ne doit pas pour autant négliger les risques à long terme. Qu'acceptez-vous au juste de partager et avec qui exactement?

Alors que de plus en plus d'aspects de notre santé passent au numérique, il faut demeurer vigilants. Le réseau de la santé est en pleine révolution numérique, et un nombre croissant de médecins, de professionnels de la santé et d'organisations se dotent d'outils et de services électroniques. Or, en plus d'être soumis à la responsabilité légale de protéger vos données, les fournisseurs de ces produits doivent respecter des exigences de sécurité précises, définies par les agences de la santé, quand vient le temps de recueillir votre information, qu'elle soit numérique ou non.

Les auteurs d'un article publié récemment dans le British Medical Journal ont testé 24 applis de gestion des médicaments parmi les mieux cotées et accessibles à tous — il s'agit d'applis interactives qui fournissent de l'information sur la distribution, l'administration et l'utilisation des médicaments. Sur les 24 applications, 19 transmettaient à des tiers les données personnelles qui y avaient été entrées[2].

Il existe néanmoins des outils et services de santé numériques qui font les choses dans les règles de l'art. Par exemple PrescripTIonMD, un service national d’ordonnances électroniques utilisé par plus de 1 000 médecins au Canada. Grâce à ce service, le processus de prescription tel qu'on le connaît, c'est-à-dire qui dépend largement des ordonnances papier et télécopiées, devient pleinement électronique. Mais surtout, ce service utilise un protocole de cryptage sécurisé de bout en bout pour tout échange de renseignements personnels sur la santé. Ainsi, les données sensibles de l'utilisateur sont protégées et ne servent qu'aux fins explicitement prévues.

Alors, avant de vous abonner à l'appli de l'heure, n'oubliez pas de lire les petits caractères, car vous n'êtes peut-être pas prêt à « accepter » le risque que vos données personnelles soient transmises à des tiers. Par sa nature sensible, cette information doit être protégée, ce qui est le cas quand des personnes de confiance (médecins, pharmaciens et autres professionnels autorisés) utilisent des applications fiables comme PrescripTIonMD.


[1] https://www.businessinsider.com/deloitte-study-91-percent-agree-terms-of-service-without-reading-2017-11
[2] https://www.reuters.com/article/us-health-apps-privacy/your-health-app-could-be-sharing-your-medical-data-idUSKCN1R326W


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